vendredi 6 juillet 2012

Le stress

L’organisme, en état de stress, tente de lutter contre un agent agresseur, bon ou mauvais, afin de maintenir l’équilibre du corps et de ses organes (l’homéostasie).  Pour ce faire il en résulte une série de réactions biochimiques nerveuses et hormonales.  Face à une situation de stress, on a un sentiment de malaise qui engendre une série de réactions défensives.

Notre organisme est conçu de façon à pouvoir se protéger contre d’éventuels dangers, à des fréquences relativement éloignées.  Ainsi, lorsque nous sommes menacés sur le plan physique ou psychologique, notre organisme déclenche une série de réactions chimiques visant à contrer la menace.  Que le danger soit physique ou psychologique, l’organisme déclenche les mêmes réactions qui touchent souvent plusieurs systèmes (nerveux, organiques, respiratoires, hormonales).  Lorsque les dangers (stress) sont présents de façon constante, ils peuvent provoquer de sérieux dommages à l’organisme.

Il n’y a pas de mauvais stress, ni de bon stress.  Le stress, c’est du stress.  Peut importe quel type de stress, il fouette l’organisme et l’use prématurément.  Cette usure est proportionnelle au niveau de stress vécu et au nombre de situations stressantes que vous faites supporter à votre organisme.  Ainsi, plusieurs maladies peuvent apparaître :

-        Fatigue chronique, fibromyalgie
-        Troubles du sommeil
-        Troubles digestifs et/ou urinaires
-        Hypertension/hypotension
-        Névralgies d’Arnold, céphalées
-        Douleurs musculaires et articulaires
-        Maladies du système nerveux
-        Affections cutanées
-        Système immunitaire défaillant
-        Allergies de toutes sortes
-        Maladie de Crohn, colon irritable
-        Déséquilibre hormonal (Ménopause ou andropause devancées)
-        Cancer
-     Etc

Question d’hormones

Face à une menace, le complexe amygdalien du cerveau est rapidement stimulé.  L’hypothalamus qui gère l’ensemble du système nerveux en est informé et déclenche la sécrétion d’hormones spécifiques.  De l’adrénaline et du cortisol sont alors libérés dans l’organisme, ce qui stimule le métabolisme de plusieurs organes.

Stress et système musculaire

La lutte de l’organisme contre une situation stressante engendre une réaction musculaire de défense constante (phase de résistance).  Les muscles touchés – dans cet état de stress constant - ne pouvant prendre de repos, les déchets s’y accumulent, ce qui crée une situation pathologique difficilement réversible.  On appelle contractures de stress ces contractions involontaires permanentes qui limitent la mobilité articulaire et génèrent des douleurs.  Souvent les points nerveux (points gâchettes ou points trigger) sont activés en permanence.

De plus, des déchets métaboliques nocifs se déposent sur les artères, dans les articulations, les muscles ou la peau et favorisent un vieillissement prématuré de ces tissus.  Vos tissus s’en trouvent engorgés, collés, plein d’adhérences, de déchets  cellulaires, la circulation est ainsi diminuée (l’élimination des déchets ne se fait plus bien), les tendinites apparaissent,  les muscles et tendons ne glissent plus bien et font mal, les articulations sont inflammées, la digestion n’est plus adéquate, la fatigue s’installe, l’organisme s’encrasse, s’use et la maladie s’installe peu à peu.


Stress, respiration et posture

De plus, l’expression des émotions passe par une modification du mouvement respiratoire.  Les émotions, causées par ces situations stressantes influencent le comportement des muscles respiratoires et, par la même occasion, la posture.   Le diaphragme se retrouve ainsi contracturé, empêchant une respiration adéquate et entraînant, par le fait même une hyperlordose (courbure exagérée) lombaire (entraînant les vertèbres - où il se rattache - vers l’avant).


Gestion du stress

Souvent la cause du stress est à la base une mauvaise gestion de celui-ci, ou le fait de se laisser envahir par celui-ci.

Une aide externe est parfois suggérée, afin de modifier ses habitudes de vie, de se défaire d’anciennes valeurs, et ou croyances, à lâcher prise sur des habitudes, à tenter de comprendre pourquoi nous acceptons de vivre, sans broncher, des situations de stress en permanence :

-        Jouer au sauveur (tout faire pour sauver les autres, sauf nous-mêmes)
-        Prouver aux yeux de tous qu’on est capable
-        La société nous a dictée la performance
-        Je dois plaire à tous
-        Je cherche l’approbation de tous
-        Je veux être le/la meilleur(e)
-        Mauvaise estime de soi
-        Hontes et culpabilités vécues en bas âge qui nous fait accepter n’importe quoi
-        Croire en cette croyance judéo-chrétienne : il faut que je gagne mon ciel
-     Etc

N’attendez plus, agissez pour votre bien-être!

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